T'as tenté contrôle Z? En général ça permet de rechopper le texte!
Westworld
À Westworld, un parc d'attractions dernier cri, les visiteurs paient des fortunes pour revivre le frisson de la conquête de l'Ouest. Dolores, Teddy et bien d'autres sont des androïdes à apparence humaine créés pour donner l'illusion et offrir du dépaysement aux clients. Pour ces derniers, Westworld est ...
Lire le résumé complet >
Terminée | Américaine, US | 60 minutes |
Science-Fiction, Western, Thriller, Drame | HBO, OCS City | 2016 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
3.08 - Théorie de crise
Crisis Theory
Maeve et Dolores s'affrontent dans un combat à mort. William tente de sauver le monde. Le chaos règne dans les rues.
Diffusion originale : 03 mai 2020
Diffusion française :
03 mai 2020
Réalisat.eur.rice.s :
Jennifer Getzinger
Scénariste.s :
Denise The
,
Jonathan Nolan
Guest.s :
Clifton Collins Jr.
,
Enrico Colantoni
,
Gina Torres
,
Iddo Goldberg
,
Jonathan Tucker
,
Lena Waithe
,
Marshawn Lynch
,
Michael Rose
,
Nathin Butler
,
Christian Yeung
,
Tyler Quinlan Abbott
,
Hays McEachern
,
Johnny Wactor
,
Chrystall Friedemann
Tous les avis
Avis neutre | Déposé le 08 mai 2020 à 12:01 |
Je n'ai pas été déçue de ce final, pour deux raisons : la première est que je m'attendais à rien (aka au pire), la seconde est que je n'ai jamais vraiment attendu quoi que ce soit de cette série depuis la deuxième saison. Du coup, comme Dolores, je choisis la beauté. Contrairement à l'épisode précédent, celui-ci n'est pas dégueulasse. Il arrive même à finir la saison sur une note plus haute que les précédents, même si ça ne change rien : la saison est mauvaise. J'ai beaucoup aimé l'intro (la musique était trop forte, mais belle). J'ai beaucoup aimé Thandie Newton (et un peu Maeve, du coup). J'ai aimé la conversation entre Dolores et Maeve, et la courte de scène d'action qui suit juste après (le seul moment épique). Voilà. Et ces trois moments / élements, m'ont entraînée dans l'épisode, qui reste très ennuyant jusqu'à sa quarantième minute. Sinon, le reste, ça ne va pas.
Des twists ne sont pas des twists si on ne peut les attacher à rien dans la saison. C'est très facile de passer sept épisodes à raconter quelque chose pour gratuitement inverser la tendance dans le final, sans aucune fondation, lien ou logique. Pour autant, malgré un début longuet, le final s'est montré meilleur que les quelques épisodes précédents, et malgré d'inombrables yeux levés au ciel, je n'ai pas passé un moment désagréable. Westworld échoue à créer un épisode émouvant, épique, puissant, bien écrit et censé, mais elle confirme au moins qu'elle ne parviendra probablement jamais à être meilleure que ça. À la revoyure ! |
Avis défavorable | Déposé le 06 mai 2020 à 15:12 |
Alors, quoi, Westworld saison 3, ça a duré deux, allez trois épisodes avant de s'écrouler bout par bout, miette par miette, pour arriver à ce final digne d'un jeu vidéo d'infiltration beta qui aurait plus misé sur ses gunflights que sur ses personnages ou la cohérence de son intrigue. Tout ce temps pour en arriver là. Quel bilan? Le trio de femmes fatales ont joué dans la même catégorie (mâchoires fermées, superpuissance et invulnérabilité), si Charlotte a montré quelques signes d'humanité, ce final la fait rebooter à son statut de début de saison, Bernard a joué les figurants, on se demande pourquoi William est revenu, Vincent Cassel a fait l'unanimité (contre lui), Sizemore et la pauvre Clementine sont revenus dire vite fait un petit coucou, Stubbs est sympa, mais n'a servi à rien tandis que Caleb bénéficie de la présence du fantôme de Jesse Pinkerman constamment derrière lui, donner le rôle à quelqu'un d'autre que Aaron Paul et on constaterait très vite que celui-ci est fade et sans épaisseur. Bref, au fur et à mesure des enjeux bébêtes et de la déshumanisation de la série (il y a pas loin d'une bonne cinquantaine de morts dans l'épisode, mais on s'en fout totalement de cette violence, tant elle est vidée de sa substance et n'est là que pour avoir des scènes d'actions funs et stylisées (voire gagner du temps)), Westworld n'a pu cacher le vide au cœur de cette saison. Vide qui avec le recul a toujours été présent dans la série, si on se souviens des deux premières saisons poussives. mais elles avaient quelques bons éclairs. On en viendrait presque à penser que Westworld est et a toujours été une série boursouflée et surestimée. Et dire qu'il y aura une saison 4 avec probablement Maeve & Caleb Vs Charlotte & MIB 2.0 & une armée de robots et peut-être même une saison 5......Cela me fatigue d'avance.
|
Avis neutre | Déposé le 05 mai 2020 à 23:38 |
J'avais écrit un long avis, mais il s'est complètement supprimé. Alors je dirai tout ce que je pense de l'épisode plus tard, quand je ne serai plus énervée. J'ai l'impression de retomber en adolescence : quand je sauvegardais mon jeu sur l'écran titre au lieu de le charger sur l'émulateur, juste avant le dernier boss. |
Avis défavorable | Déposé le 04 mai 2020 à 18:54 |
Je crois que je n'ai jamais vu autant de Deus Ex Machina et des trous scénaritiques dans un épisode final de série : William qui ne tue pas Bernard, Charlores qui apparait à Dolores magiquement par deux fois, Lorenzo qui vient donner la malette à Bernard, William qui parvient à contacter un homme sorti de nul part pour lui donner rdv dans un hotel, Caleb qui parvient à traverser une foule qui se révolte, les révoltés qui prennent le temps de pirater les écrans de pubs et de les changer, etc. La série, intra et extra écran, s'est complètement écroulée. Et dans ces ruines, l'intégralité de ses failles apparaissent béantes et laissent entrevoir l'ultime vérité : la saison 3 n'a servit à rien. Tout ce qui se passe dans cet épisode, à quelques exceptions prêts, aurait pu arriver dès l'épisode 3. Ce ne fut que du brassage d'air, gorgé de dialogues insipides et de moments lourdaux. Dieu que cette 1h30 fut longue. Dieu que cette saison le fut aussi. Alors de tout ça, que reste-il ? Quelques moments (Bernard avec la femme d'Arnold, Caleb et Dolores dans Call Of Duty-world, Dolores et Maeve), mais c'est bien tout. Comme ultime pied de nez et symbole de leur impasse scénaristique, les deux showrunners font le choix de l'elpise pour la prochain saison. Mais franchement, qui ça intéresse encore ? PS : Lynch qui se la joue running back à travers les flics, ça m'a bien fait rire quand même. |
Avis défavorable | Déposé le 04 mai 2020 à 13:54 |
Spoiler
Comme prévu, globalement le pétard mouillé est de mise. Il est anormal que de si belles idées (Charlores, l'homme en noir-puis-blanc-puis-re-noir, le développement de Bernard...) ne soient amenées que dans le dernier épisode de la saison, rendant celle-ci vraiment mal construite je trouve. Les rares twists sont soit prévisibles : Bernard qui possède la clé pour le Sublime (ce qu'on répète dans chaque podcast depuis le début), Serrac totalement contrôlé par Rehoboam... Soit jolis sur le papier (Dolores qui voulait vraiment voir la beauté du monde) mais vraiment trop incohérent à mes yeux : Caleb c'était et ça aurait dû rester du hasard. Les scènes d'action sont dans leur grande majorité débiles (aucun soldat capable de viser la tête de Dolores) et surtout beaucoup trop en surnombre quoi ! La première moitié du final est d'un ennui morbide à cause de ça. Il y a une grosse dissonnance entre l'importance des éléments de l'intrigue et le temps qui leur ait accordé. Je n'ai, par exemple, rien compris à comment le fait d'avoir connecté Dolores à Rehoboam, a permis de magiquement transférer le contrôle à Caleb, et quel rapport avec son souvenir. Tout cela n'a vastement aucun sens, alors que c'est fondamental. Autre exemple : Serrac qui veut une information de la part de Dolores, et qui pour la faire parler, lui efface petit à petit ses souvenirs... donc risque d'effacer l'information. C'est débile. Ultime exemple : wtf, comment Charlorès apparaît en hologramme ? Les hologrammes c'est vraiment la mort les gars, il faut les laisser en paix. Et même si c'est moins grave, je suis un peu fatigué de toutes les facilités du style "les personnages se rencontrent dans une immense ville par hasard", ou bien "coucou je suis un énième clone de Dolorès que tu n'avais pas encore vu", ou encore "oh tiens, en fait Bernard et Dolorès ont toujours été un peu liés mystiquement, donc il ressent un truc quand elle meurt". C'est tout de même de la paresse d'écriture. Plein de petits moments comme ça m'ont gêné, peut-être qu'en en discutant avec Koss dans le podcast j'en penserai à plus. Vincent Cassel joue toujours comme un pied (personne n'ose lui dire qu'il prononce mal certains mots ? si même moi je m'en rends compte...). Ed Harris a l'air vachement blazé - l'acteur a confessé qu'il n'a pas trop aimé la saison : ça se sent. Même si j'ai été globalement happé par le dernier tiers de l'épisode, principalement car j'avais envie de savoir où tout ce bordel voulait enfin amener, c'est clairement un final tâché par tellement de paresse, que c'en est très énervant. Les deux scènes post-génériques c'est aussi le fuckfest : comme le dit ClaraOswald, conclure le MiB de la sorte c'est absolument infâme, et enchaîner avec une scène mystérieuse de Bernard, c'est un procédé cheap auquel je ne crois pas, sachant que la scène générique post-saison 2 n'a jamais eu de vraie réponse, et que (on peut le confirmer maintenant) cette saison 3 a laissé beaucoup de trous sur l'ellipse après la saison 2. Pour tout ce qui est du message de la série, franchement déjà personnellement je n'approuve pas mais c'est méga subjectif et autant ne pas rentrer là-dedans, et ensuite c'est déjà plus "détaillé" que l'épisode précédent, mais ça ne vole pas haut. Ça cite Ghost in the Shell, ça cite Detroit, etc. mais ça manque encore beaucoup de substances. Meilleur point de l'épisode à mes yeux : Maeve. Cela tient en un truc très simple : Thandie Newton est dingue, elle est totalement détachée de l'intrigue, semble se foutre de tout ce qui arrive pendant un temps, lève les yeux au ciel et autres. Cela créé un décalage vraiment marrant auquel j'ai pu totalement m'identifier, et j'ai eu l'impression que certaines répliques de sa part brisaient le quatrième mur, comme si elle avait bien conscience que ce que son personnage fait c'est un peu n'importe quoi, mais qu'il faut s'amuser avec. Le fait que sur la fin, sa prise de conscience ne soit pas totalement irréaliste, ça m'a agréablement surpris (même si son manque de nuances tout au long de la saison gêne quand même un peu). Elle sort en effet, un peu, du carcan de sa fille, sa fille et encore sa fille. Son duo avec Caleb peut être, pourquoi pas, intéressant. On peut dire que c'est globalement une belle fin pour Dolores également, avec un montage assez nostalgique. Compliquée cette saison 3 tout de même, elle qui avait si bien démarré et avec un world-building assez dingue, tout fout un peu le camp lors de la seconde moitié de saison. Je pense que la série aurait dû s'arrêter là, et prévoir de vraies fins à ses personnages aurait sans doute permis de faire une saison plus satisfaisante. Tandis que certes, la saison 2 inquiétait également au milieu, mais les derniers épisodes non seulement étaient oufs mais en plus donnaient du sens à tout ce qu'il y avait avant. Là, il semblerait que la série ait un peu oublié son passé et son identité, et je pense que sur le long terme si je revois la série un jour, toute la saison 3 ne tiendra absolument pas la route : c'est une saison improvisée à mes yeux. Il est assez douloureux de se dire qu'il a fallu deux ans pour créer quelque chose de si limité, tout de même. |
Avis favorable | Déposé le 04 mai 2020 à 07:58 |
Après une saison moyenne un final décent ! Ça me rappelle beaucoup la saison 2 sauf que elle s'était rattrapée sur ses 3 derniers épisodes et pas juste sur son dernier.
Spoiler
J'ai adoré la conclusion de l'intrigue avec Dolores ainsi que la fin de son personnage (jusqu'à ce qu'elle revienne du moins.), même chose pour Caleb. Seule bémole, la fin... tuer William comme ça, sérieusement ? Hors champ et dans une scène post-générique ? C'est ridicule et indigne, et c'est même pas la dernière scène! |
Derniers articles sur la saison
Bilan : Westworld Saison 3
Où nous revenons sur la saison des déceptions... mais avec de l'espoir.
Critique : Westworld 3.8
Où "Damn, that was twisted."
Critique : Westworld 3.7
Où c'est la déprime.
L'ennui quand on marche sur un fil en altitude, c'est que partout ailleurs que sur ce fil on s'écrase. Cette saison de Westworld, c'était parti pour être ça; et en fait, c'est juste qu'elle était sur un fil à un mètre du sol. Alors forcément tout est nivelé par le bas, et on s'ennuie ferme pendant 8 longs épisodes. Il y a certes quelques sursauts (l'épisode avec les références ciné, et certains passages de ce dernier épisode) mais globalement on peut dire que Westworld est descendu au ras des pâquerettes.
Ce qui faisait la force de la série s'effondre ici à tous les niveaux : l'art de raconter et d'étaler une histoire passionnante sur plusieurs épisodes dont chacun en met plein la vue alors qu'elle aurait pu tenir sur un film après lequel on serait restés sur notre faim. Ici c'est l'inverse, on attend la fin avec impatience, tant c'est prévisible et à côté de la plaque. Les références à l'actualité sont même parfois à la limite du ridicule (dans cet épisode le riche/puissant qui parle de pantins qui s'agitent quand on lui parle de l'émeute en cours), et la réflexion philosophique promise au départ finit par tenir sur un post-it.
Je garde quand même un espoir pour la suite, car les créateurs de la série ont indiqué leur souhait de faire une nouvelle série à chaque saison. C'est pour l'instant un échec à ce sujet aussi car pour l'instant on a bien la même série qui tourne en rond avec deux déclinaisons pas convaincantes. Westworld a cessé d'exister à sa première saison, et on va finalement regretter que ce petit monde d'hôtes se soit trop vite déconfiné. Mais si nouvelle saison égale nouvelle série, espérons qu'ils arrivent à nous pondre à nouveau le miracle de la première saison.